Déclarations du porte-parole - 17 octobre 2013

Au point de presse du 17 octobre 2013, le porte-parole a fait les déclarations et a répondu à la question suivante :

1 - Participation de M. Thierry Repentin à la conférence internationale sur la stratégie de l’Union européenne pour la région alpine (18 octobre 2013)

M. Thierry Repentin, ministre délégué chargé des affaires européennes, présidera le 18 octobre à Grenoble une conférence internationale sur la stratégie de l’Union européenne pour la région alpine.

Cette stratégie permettra aux États et aux régions de mieux coordonner les subventions européennes, nationales et régionales existantes à travers des projets d’intérêt commun, dans les domaines des transports, de la protection de l’environnement, du tourisme, de l’économie de montagne, de la coopération universitaire et tout autre domaine de coopération répondant à la spécificité de la région des Alpes.

Cette conférence réunira des représentants de l’Allemagne, de l’Italie, de la Slovénie et de l’Autriche. Seront aussi présents les présidents de régions intéressées par la mise en œuvre de cette stratégie, ainsi que des représentants de la Commission européenne, de la Présidence lituanienne ainsi que de la Convention alpine et du programme « Espace alpin ».

La France portera une initiative en faveur d’une stratégie de l’Union européenne pour les Alpes lors du Conseil européen des 19 et 20 décembre 2013.


2 - Commission de coopération franco-monégasque (Paris, 16 octobre 2013)

La commission annuelle de coopération franco-monégasque, présidée, côté français, par M. Pierre Sellal, secrétaire général du ministère des affaires étrangères et, côté monégasque, par M. Michel Roger, ministre d’État de la Principauté, s’est réunie à Paris pour sa 7e session, au Quai d’Orsay, le mercredi 16 octobre 2013.

L’ordre du jour de la réunion était consacré au suivi des relations bilatérales, depuis la dernière commission de coopération franco-monégasque tenue à Monaco en février 2012, ainsi qu’aux enjeux européens, fiscaux et environnementaux.

Les chefs de délégation se sont félicités de l’excellence et de la densité des relations franco-monégasques, conformément à la communauté de destin scellée entre nos deux pays, par le traité d’amitié de 2002. Des avancées ont pu être constatées, dans les domaines sanitaire et social, et pour notre coopération de sécurité.

Cette commission de coopération a permis d’échanger sur plusieurs sujets internationaux, notamment la protection de l’environnement et de la biodiversité des mers et des océans, avant le prochain congrès international des aires marines protégées qui se tiendra à Marseille, du 21 au 25 octobre.

La France s’est félicitée de l’engagement de Monaco pour se conformer aux standards internationaux de transparence fiscale, dans la perspective de la réunion plénière du forum de Jakarta de la fin du mois de novembre, ainsi qu’en matière de lutte contre le blanchiment.

La France et Monaco entendent œuvrer au processus de rapprochement engagé par l’Union européenne avec la Principauté, dans le respect des spécificités de notre relation bilatérale. Les deux délégations sont de nouveau convenues que l’objectif d’une plus grande intégration dans le marché intérieur devra se concrétiser par un accord-cadre spécifique entre Monaco et l’Union européenne.

3 - Syrie - Réfugiés

Q - Est-ce-possible de nous faire un rappel concernant les réfugiés syriens ici en vue de la décision hier d’accueillir 500 refugiés supplémentaires en France ? Les derniers chiffres fournis par les autorités françaises parlent de 900 demandes adultes, plus le même nombre d’enfants et avec plus de 95 pourcent de réponses positives aux demandes d’asile...parlant pas des autres catégories de séjour en France. Actuellement, il y aurait combien de syriens réfugiés en France qui on fuit le conflit dans leur pays ?

R - Comme le rappelait hier M. Guterres, Haut-Commissaire aux Réfugiés, reçu par le président de la République et le ministre des affaires étrangères, la France est le premier pays européen en matière d’asile, toutes origines confondues : près de 60 000 demandes sont reçues chaque année. Le Haut-Commissaire a également souligné la qualité des procédures et l’efficacité des institutions françaises, en particulier l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

La France est pleinement consciente de la détresse des familles syriennes ou palestiniennes de Syrie contraintes à l’exil. C’est pourquoi les demandes de ces réfugiés sont examinées avec une particulière bienveillance : l’OFPRA, qui traite ces demandes en France, répond favorablement dans 95% des cas. Par ailleurs, la France est l’un des rares pays en Europe à accepter d’instruire des demandes depuis nos ambassades et nos consulats dans les pays voisins de la Syrie : à Beyrouth, Amman, Ankara et Istanbul.

La France accorde également d’autres types de visa, notamment de long séjour, aux ressortissants syriens. Au total depuis le début de la crise près de 3000 ressortissants syriens ont été accueillis en France. En 2013, nous avons doublé le nombre de réfugiés syriens accueillis.

La France s’est engagée auprès du HCR à accueillir davantage de réfugiés syriens, notamment venant des pays voisins de la Syrie. 500 réfugiés syriens dont la vulnérabilité nous aura été signalée par le HCR pourront être accueillis dans les mois à venir, dans le cadre d’un accord avec le HCR. Le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’intérieur sont déjà pleinement mobilisés pour la mise en œuvre de cet accord.

Dernière modification : 18/10/2013

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